Dieudonné Nké raconte le recrutement de George Weah au TKC  

L’ancien gardien de but de Tonnerre de Yaoundé, Dieudonné Nké, ressasse de façon chronologique et vivante le processus qui a conduit au recrutement de la légende George Weah, seul football africain lauréat du Ballon d’Or mondial, au TKC.

« Le Tonnerre était invité au 100e anniversaire de la fédération libérienne de football. Quand nous sommes arrivés, nous sommes allés voir un match qui se jouait. L’équipe de Weah jouait contre une équipe guinéenne. Nous avons vu un avant-centre qui faisait des prouesses sur le terrain. Nous avons dit que nous aimerions bien avoir ce joueur. Notre aimé qui était Mama Jean Louis avec ses cheveux blancs s’est approché de lui à la fin et lui a demandé s’il pouvait jouer avec nous. Pendant le déroulement du tournoi, nous lui parlions du Cameroun. Il y avait aussi l’Asec d’Abidjan qui voulait le récupérer mais à notre grande surprise, il était intéressé par le Cameroun. Il disait qu’il voulait jouer dans le pays de Roger Milla. Nous lui avons fait comprendre que le Tonnerre qui te sollicite en ce moment est l’ancienne équipe de Roger Milla et qu’avant que Roger Milla ne parte en Europe c’est dans le Tonnerre qu’il a joué. Il a été très enthousiasmé et c’est là où il a donné son accord de principe. Le chef de délégation M. Ebode a pris contact avec les dirigeants de son club. C’était un joueur très talentueux. Il nous a sublimés par sa façon de faire des ailes de pigeon pendant le tournoi. Ça nous vraiment émerveillés et nous avons vu en lui des qualités de buteur. Il était également un bon élément dans le groupe parce qu’il aimait s’amuser avec tout le monde. Même quand le match était difficile, il vous dit ‘calmez-vous, ça va aller, restons concentrés, nous allons gagner, je vais faire tout pour qu’on gagner et il parvenait à le faire.’ Chaque fois qu’on avait match, le dimanche matin, il se levait et distribuait les bonbons et chocolat à tous ses coéquipiers et il disait qu’il était sûr qu’il allait marquer et il le faisait. C’était aussi un très bon conciliateur qui n’aimait pas les éclats de voix. Il était très sympa et quand il sentait aussi frustré, il ne manquait pas de le dire. C’est un monsieur qui savait ce qu’il voulait et qui avait où il allait. Je ne suis pas surpris par ce qu’il est devenu », a raconté l’ancien gardien de but du TKC.  

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